Baclofène : Différence entre versions

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Version du 31 janvier 2020 à 21:31

Le baclofène est un myorelaxant. Il agit au niveau de la moelle épinière comme agoniste du récepteur GABAB en inhibant les réflexes mono- et polysynaptiques et donc favorisant la relaxation des muscles squelettiques.

Outre son indication ancienne dans certains troubles musculaires, après dix années de controverses médicales en France, le baclofène a reçu en France, le , une recommandation temporaire d'utilisation par l'ANSM pour son utilisation dans la prise en charge de la dépendance à l'alcool[1], depuis le 23 octobre 2018, et sous conditions[2].

C'est un dérivé aromatique halogéné de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA). Il a antérieurement été vendu sous le nom de Liorésal ou baclocur (en France, à partir de 2018 dans le cadre de l'AMM pour le traitement de l'alcoolisme)[3]

Avis

   Ce médicament n’a pas prouvé son efficacité de façon convaincante ;
   Son profil de tolérance obère sa balance bénéfice/risque, et les effets indésirables psychiatriques doivent être particulièrement recherchés ;
   La titration progressive du baclofène doit correspondre à la tolérance individuelle ;
   Le suivi médical doit être régulier ;
   En l’absence d’efficacité à 3 mois, un sevrage progressif doit être planifié et d’autres stratégies thérapeutiques doivent être envisagées.
  • Manus, J. M. (2019). Traitement de l’alcoolisme par le baclofène. Revue Francophone des Laboratoires, 2019(509), 11.
  • « L’ANSM octroie une autorisation de mise sur le marché pour une utilisation du baclofène dans l’alcoolo-dépendance - Communiqué - ANSM : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé », sur ansm.sante.fr (consulté le 23 octobre 2018)
  • Voir Le baclofène, remède miracle contre l’alcoolisme ou traitement trop risqué ?, lemonde.fr, 23 octobre 2018