Rhinite allergique : Différence entre versions

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Version du 24 février 2019 à 15:37

Rhinite allergique


Pic de fréquence ados et adulte jeune, Diminue peu à peu d’intensité voire disparait chez plus de la moitié des personnes..

  • Éviction de l'allergène si connu
  • Se méfier pollution, limiter conduite automobile et exposition en particulier au particules diesel.
  • Préférer trajets longs Train ou transports communs.
  • Éviter tabagisme même passif. méfiance tapis moquettes
  • Eviter parfums déodorisants, pulvérisateurs d’intérieurs, bougies..
  • Boire suffisamment
  • Méfiance climatisation excessives ou ventilations désagréables
LORATADINE 
1/j si bseoin:

Un mois selon la gène, à la demande, renouvelable.

(ou CETIRIZINE)

MOMÉTASONE matin soir 
Un Deux mois selon les symptômes

(si signes importants salves éternuements)

la désensibilisation injectable a été largement abandonnée

source WP

éviction si possible de l'allergène (même si les preuves de l'efficacité de cette éviction manquent dans le cas des acariens[1])

cromoglicate de sodium en solution nasale (en collyre en cas de symptômes oculaires), corticoïdes locaux, antihistaminiques par voie orale ou nasale. L'wp:fr:irrigation nasale par une simple solution saline peut être efficace[2]. Les corticoïdes nasaux s'avèrent être plus efficaces que les antihistaminiques oraux[3], les premiers n'agissant cependant pas sur les conjonctivites associées. Les antagonistes aux wp:fr:leucotriènes sont d'efficacité comparable aux antihistaminiques[4]. Les corticoïdes en intramusculaire ne sont pas dénués d'effets secondaires, parfois graves.

La désensibilisation consiste à administrer un allergène de façon continue sur plusieurs mois ou années, de façon croissante. Administrée par voie sous-cutanée, la désensibilisation a prouvé son efficacité, mais au prix parfois d'effets indésirables (réactions locales aux points d'injections, urticaire), parfois grave (bronchospasme, angio-œdème, asthme, réaction anaphylactique), nécessiterait une surveillance d'environ une heure après chaque injection. Elle a également une certaine efficacité dans la prévention de l'évolution vers une maladie asthmatique[5]. L'administration par voie sublinguale (lyophilisats) est une technique efficace dans l'allergie pollinique[6] mais semble plus discutée dans les autres types d'allergie[7].

Sources

Notes et références

  1. Horak F Jr, Matthews S, Ihorst G Modèle:Et al. Effect of mite-impermeable mattress encasings and an educational package on the development of allergies in a multinational randomized controlled birth-cohort study—24 months results of the Study of Prevention of Allergyin Children in Europe, Clin Exp Allergy, 2004;34:1220-5
  2. (en) Georgitis JW « Nasal hyperthermia and simple irrigation for perennial rhinitis. Changes in inflammatory mediators » Chest 1994 Nov;106(5):1487-92.
  3. (en) Weiner JM, Abramson MJ, Puy RM, « Intranasal corticosteroids versus oral H1 receptor antagonists in allergic rhinitis: systematic review of randomised controlled trials » BMJ, 1998;317:1624-1629
  4. Wilson AM, O’Byrne PM, Parameswaran K, « Leukotriene receptor antagonists for allergic rhinitis: a systematic review and meta-analysis » Am J Med, 2004;116:338-44
  5. (en) Jacobsen L, Niggemann B, Dreborg S Modèle:Et al. Specific immunotherapy has long-term preventive effect of seasonal and perennial asthma: 10-year follow up on the PAT study, Allergy, 2007;62:943-948
  6. (en) Radulovic S, Calderon MA, Wilson D, Durham S, Sublingual immunotherapy for allergic rhinitis, Cochrane Database of Systematic Reviews, 2010, Issue 12. Art. Modèle:N°: CD002893. Modèle:DOI
  7. (en) Larenas-Linnemann D, Sublingual immunotherapy in children: complete and updated review supporting evidence of effect, Curr Opin Allergy Clin Immunol, 2009;9:168-176