Ouvrir le menu principal

Ménisque

Révision datée du 16 juillet 2018 à 16:47 par Yves.bertin (discussion | contributions) (Page créée avec « '''Ménisque''' "Pour soigner une rupture du ménisque, mieux vaut recourir à des traitements non invasifs (exercices physiques, anti-inflammatoiresAINS, analgésiqu... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Ménisque

"Pour soigner une rupture du ménisque, mieux vaut recourir à des traitements non invasifs (exercices physiques, anti-inflammatoiresAINS, analgésiques légers, injections de corticostéroïdesInfiltrations) qu’à une arthroscopie du genou, une procédure chirurgicale."

IRM

"Ne demandez pas d’IRM lorsque vos soupçons se portent sur une déchirure méniscale dégénérative ou sur l’arthrose." [1]

"Les déchirures méniscales dégénératives et l’arthrose sont extrêmement fréquentes dans la population générale. Les lésions précoces s’observent chez de nombreux sujets de moins de 30 ans. Lorsqu’ils arrivent à la cinquantaine ou à la soixantaine, de 33 à 50 % des individus présentent souvent une déchirure dégénérative complète du ménisque. À moins d’être associées à de l’arthrose, ces déchirures sont le plus souvent asymptomatiques.

  • L’imagerie par résonance magnétique (IRM) n’est pas recommandée pour les déchirures dégénératives du ménisque
  • à moins qu’il y ait des symptômes de conflit mécaniques (p. ex., blocage) ou absence d’amélioration avec un traitement conservateur (exercice/physiothérapie, perte de poids, attelle, analgésiques topiques ou oraux, infiltrations). L’IRM n’est pas recommandée pour le diagnostic ou la prise en charge de l’arthrose. Il faudrait plutôt demander des radiographies avec mise en charge."

Arthroscopie

Judicieuse selon les symptômes :

"Ne pas utiliser le débridement arthroscopique comme traitement primaire de l’arthrose du genou.

Plusieurs méta-analyses récentes ont conduit à la rédaction de lignes directrices de pratique clinique qui déconseillent l’utilisation du débridement arthroscopique pour le traitement de l’arthrite dégénérative du genou et des déchirures du ménisque chez les patients de plus de 35 ans, puisqu’il semble que la chirurgie arthroscopique ne procure aucun bienfait durable comparativement à un traitement conservateur (exercices thérapeutiques, injections et médicaments).

Cela n’empêche toutefois pas l’utilisation judicieuse de l’arthroscopie dans le traitement d’une pathologie symptomatique en présence d’arthrose ou d’une dégénérescence."[2]