Givre
Givre
Le givre n’est pas spécifique d’une affection mais l’un des signes qui traduisent la souffrance chronique de la rétine. On le trouve sous trois formes
- sporadique
- diffuse ou
- en foyer.
Le givre en soi est bénin ; ce sont les dégradations rétiniennes associées et les adhérences rétino-vitréennes éventuelles qui représentent un risque, et sont donc à rechercher.
Quant à la dégénérescence vitréo-rétinienne héréditaire en flocon de neige, il semble bien s’agir d’une entité clinique à part entière, différente des dégénérescences givrées. [1]
"Cependant, la signification pathologique de l’adhérence vitréorétinienne partielle reste discutée. Le décollement périfovéolaire du cortex vitréen postérieur (la “hyaloïde” postérieure) est le mode habituel du début du décollement postérieur du vitré (DPV) lié au vieillissement et est présent chez au moins 60 % des sujets normaux après 50 ans comme le montre l’article de T. Desmettre et J. Lecerf. C’est essentiellement une découverte fortuite lors de la pratique d’un OCT. Certains proposent d’appeler cette situation “Adhérence vitréo-maculaire” (Vitreo-macular adhesion, VMA), alors que le statut normal du vitré est précisément d’être adhérent à la fovéa. C’est bien plutôt la persistance du décollement incomplet qui, lorsqu’il entraîne une déformation du tissu fovéolaire, réalise une “traction vitréo-maculaire” (Vitreo-macular traction, VMT) qui comporte un risque, quoiqu’encore faible, de membrane épimaculaire, de trou[...]" [2]
Sources
Notes et références
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